9 octobre 2016
Georges Chelon
Il marche dans la vie sans nostalgie, évoque le bout du chemin comme l’auberge du destin.
Sérénité.
Il chante l’amour comme on caresse la rondeur d’une épaule d’un souffle tiède. Le verbe est sobre, le mot profond.
Sensualité.
Il chante les gens, les autres, sans s’attarder sur son ego. Il dit la vie sans condamner, ne connaît pas les flèches empoisonnées.
Humanité.
Il dit « je sais » sans vanité et s’interroge au fil de ses chansons. Il dit « je sais » pour ce qu’on voit et ne sait plus quand l’amour s’en va.
Sentimentalité.
Il chasse les clichés à fleuret moucheté, s’affranchit des modes et des impasses du paraître. Nous ouvre la porte de son être « comme ça ».
Simplicité.
Que nous revienne vite le poète prodigue!
Publicité
Publicité
Commentaires
J
Y
J
J
Y